Mémoire de parcours professionnel avec l’ONG internationale TEARFUND

Par Professeur SADIKI BYOMBUKA Onésime

Kinshasa et Bukavu, Juin 2025,

République Démocratique du Congo

  1. Le temps passé chez Tearfund et les responsabilités y assumées

J’ai passé 7 ans de ma carrière de gestionnaire des projets et de conseiller en développement avec l’Organisation internationale britannique TEARFUND dont le siège se trouve à Teddington près de Londres au Royaume-Uni.

Recruté par Tearfund en décembre 2004 juste après avoir fini les études de mon deuxième Master, le Master en Gestion de l’économie et des finances publiques (Msc Public Economic Management and Finance) à l’Université de Birmingham ( The University of Birmingham) en Angleterre, j’ai travaillé de 2005 à 2008 comme Conseiller Régional de Tearfund pour la République Démocratique du Congo et la République Centrafricaine, et ensuite de 2008 à 2011 comme Représentant National de Tearfund en République Démocratique du Congo. Le gros de ce travail se situe en amont de la soutenance de ma thèse de Doctorat en octobre 2010 et du début de ma carrière de Professeur d’Universités en 2011, bien que j’avais déjà évolué dans l’enseignement supérieur et universitaire depuis 1990 comme Assistant d’enseignement et dans le monde professionnel du travail de développement rural et du travail humanitaire comme Consultant.

  1. Mes bons souvenirs du travail professionnel avec Tearfund
  • D’abord, il y a l’acquisition d’une forte conviction qu’il est possible de mettre fin à l’extrême pauvreté dans les milieux ruraux et urbains à travers l’élimination de l’injustice sociale et les actions de développement durable et de réponse aux désastres entreprises aussi bien par les gouvernements que par divers acteurs sociaux et économiques, y compris les Eglises locales.
  • Ensuite, l’intégration dans la pratique de gestion et de toute action sociale et économique du sens du courage, de la vérité, de l’honnêteté et d’un cœur de serviteur (et non d’oppresseur ou de ‘’faiseur de profit personnel à tout prix’’)
  • Enfin, le besoin d’une stratégie de réponses holistiques aux problèmes complexes et, pour les croyants en une Foi religieuse, de vivre la Foi dans tous les domaines de la vie, y compris dans la pratique professionnelle et sociale envers les autres, envers la Communauté et le Pays (pour les Chrétiens, vivre le concept cher à Tearfund de ‘’Mission Intégrale’’).

Et, le 17 janvier 2012, quand je prenais congé de l’Organisation, comme cela se fait lorsqu’un membre de staff quitte honorablement Tearfund, une cérémonie sympathique d’au revoir m’était dédiée au siège à Teddington, me donnant un sens de : ‘’ bien entré, bien sorti, c’était bon d’avoir travaillé chez Tearfund !’’

  1. L’influence de l’expérience avec Tearfund sur l’exercice de mon mandat au Parlement de la République Démocratique du Congo en qualité de Député National (2012-2018)

Sorti fraîchement de l’environnement TEARFUND de travail et du bain socio-professionnel marqué par l’éthique, la bonne gouvernance institutionnelle et la lutte contre les anti-valeurs, notamment contre la corruption et  contre l’usage abusif des ressources collectives, grand fut mon choc de confronter répétitivement, au niveau le plus haut de l’Etat au Parlement national, des pratiques directes ou indirectes de mégestion, de corruption et du manque de souci pour la population qu’on est sensée servir.

Bref, des difficultés de silence et d’adaptation, plutôt des épisodes de révolte silencieuse ou ouverte face à un monde politique de corruption, de mauvaise gouvernance et de quête insatiable d’enrichissement illicite au détriment du peuple et du développement !

Mais, parallèlement à ces défis, mon background professionnel avec Tearfund m’a permis de jouer un rôle actif et technique non seulement dans les débats en plénière, mais aussi et surtout dans les travaux en commissions car j’avais présidé pendant les 6 ans la sous-commission ‘’Environnement’’ de l’Assemblée Nationale au sein de la grande commission permanente ‘’ Environnement, Ressources Naturelles et Tourisme’’, et aussi j’avais servi en tant que Rapporteur du Groupe d’Amitié Parlementaire RDC-Australie. A titre d’exemples, les travaux sur la loi portant principes fondamentaux relatifs à la conservation de la nature, sur la révision du code minier et sur la loi portant régime général de hydrocarbures, entre autres, nous ont donné l’occasion d’inscrire dans la législation nationale des idées et des phrases entières qui contribuent aujourd’hui à gouverner certains secteurs de la vie nationale.

  1. L’influence de l’expérience avec Tearfund sur la suite de ma carrière et de ma vie socio-professionnelle

De Tearfund, je reconnais avoir tiré et gardé dans mes engagements professionnels et pour la société :

  • Une focalisation sur la recherche d’un maximum d’impact, dans tout ce que l’on fait, en termes de transformations positives sur les personnes, les milieux, les communautés, les relations, le pays.
  • Une préférence pour des stratégies de coopération, de collaboration, de participation en vue des victoires collectives et de la résolution pacifique des conflits.
  • L’exercice permanent et le développement d’un leadership courageux, transformateur et de compassion envers les faibles ; fondé sur la Foi en Christ et l’esprit de serviteur

Merci TEARFUND !

Prof. Sadiki  Byombuka Onésime

Directeur Exécutif du Bureau d’Etudes et Cabinet-Conseil Max Impact SARL

Tél : +243 997 732 905

Email : sbyombuka@yahoo.com | maximpactsarl@gmail.com

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